La Suisse opère de plus en plus de mineurs. Des filles entre 10 et 14 ans ont été amputées de la poitrine
L’AMQG a obtenu les dernières statistiques relatives aux opérations de « changement de sexe » pratiquées en Suisse. Celles-ci montrent qu’entre 2018 et 2021, 10 pré-adolescentes entre 10 et 14 ans et 58 jeunes filles entre 14 et 18 ont subi une mastectomie bilatérale, afin de créer une poitrine « masculinisée ». Dans la catégorie des moins de 25 ans, le nombre de mastectomies est multiplié par 110 au cours des six dernières années renseignées, passant de 1 en 2016 à 114 en 2021. A noter que les chiffres de l’OFS ne comprennent pas les opérations pratiquées en cliniques privées.
L’AMQG réitère son appel au respect du principe de précaution. Elle demande que les risques des traitements d'affirmation du genre soient évalués dans le cadre d’un processus de consentement éclairé correctement mené. Ses éléments – présentation de traitements alternatifs, partage sans omission des risques connus et des inconnues, évaluation globale du patient prenant en compte les comorbidités psychiques qui sont fréquentes dans le cas de figure - doivent être délivrés de manière à favoriser la compréhension du jeune patient, en tenant compte de « la difficulté des enfants et des adolescents à évaluer les conséquences des décisions sur leur avenir » (ASSM – directives sur la capacité de discernement).
Dans un contexte où la liste des pays définissant de nouvelles prises en charge des jeunes, sur la base du manque de preuve de bienfaits des traitements à long terme s’allonge (Norvège, Slovaquie), l’AMQG invite la communauté médicale suisse et les décideurs en matière de santé publique à élaborer des lignes directrices nationales à la lumière de la situation actuelle.
"La jeunesse en transition", une enquête approfondie de Reuters en 4 parties (PDF en français)
Reuters, sept-dec. 2022
Etat des lieux
Depuis moins d’une décennie, le nombre d’adolescentes et adolescents consultant pour un sentiment d’incongruence entre leur sexe biologique et leur genre ressenti (souffrance nommée « dysphorie de genre ») a explosé dans les pays occidentaux, sans que l’on ne comprenne véritablement pourquoi.




Clause de non-responsabilité: ce site est à but informatif uniquement. Il n'a pas pour but de conseiller les parents, les proches ou les jeunes sur quoi faire en cas de questionnement de genre chez un jeune. Ce site cherche des réponses à des questions scientifiques encore trop floues sur les effets des protocoles d'affirmation sur les pourcentages de désistement/détransition (jeunes qui cessent de s'identifier à un genre n'étant pas celui de leur sexe de naissance), ainsi que sur le futur des jeunes gens qui ont suivi un traitement de "réassignation du genre" médical, dont le nombre a explosé ces dernières années.
Ce site a pour but d'attirer l'attention sur l'importance d'adresser ces questionnements de genre chez les jeunes de manière ouverte et transparente, et de favoriser une approche modérée, diversifiée et non militante. Les études démontrent que rejeter les jeunes qui se questionnent sur leur genre, nier leur expérience, ou suggérer qu'ils ne seraient plus aimés et soutenus suite à une transition, peut avoir un impact négatif sur leur santé mentale. Une transition hâtive peut également s'avérer néfaste pour les jeunes, et de plus en plus d'exemples de ces cas sont documentés. Nous sommes en faveur d'un modèle de soin de la santé mentale basé sur la science, où les jeunes qui se questionnent sont soutenus et aidés, où ceux qui désistent/détransitionnent sont soutenus et protégés, où les traitements médicaux sont perçus comme étant de dernier recours, et pas comme une mesure de premier recours sans conséquence.