François Brutsch
Pourquoi je soutiens l’appel lancé par l’AMQG et, plus largement, l’action des féministes et activistes LGBT qui s’inquiètent de l’oblitération du sexe biologique au profit de la notion de genre
Avec la création de l’Association pour une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes (AMQG.ch), la Suisse dispose enfin d’un pôle de résistance à la transition hormonale et chirurgicale prématurée de filles et de garçons mineurs en vue de les doter des caractéristiques extérieures du sexe opposé. Elle lance un appel à l’opinion et aux autorités que j’ai signé (voir aussi Le Temps de ce jour). Elle fait également partie d’une alliance européenne de 23 organisations qui a interpellé l’Association européenne des professionnels pour la santé transgenre (EPATH) afin de lui demander de promouvoir des soins...
Etat des lieux
Depuis moins d’une décennie, le nombre d’adolescentes et adolescents consultant pour un sentiment d’incongruence entre leur sexe biologique et leur genre ressenti (souffrance nommée « dysphorie de genre ») a explosé dans les pays occidentaux, sans que l’on ne comprenne véritablement pourquoi.




Clause de non-responsabilité: ce site est à but informatif uniquement. Il n'a pas pour but de conseiller les parents, les proches ou les jeunes sur quoi faire en cas de questionnement de genre chez un jeune. Ce site cherche des réponses à des questions scientifiques encore trop floues sur les effets des protocoles d'affirmation sur les pourcentages de désistement/détransition (jeunes qui cessent de s'identifier à un genre n'étant pas celui de leur sexe de naissance), ainsi que sur le futur des jeunes gens qui ont suivi un traitement de "réassignation du genre" médical, dont le nombre a explosé ces dernières années.
Ce site a pour but d'attirer l'attention sur l'importance d'adresser ces questionnements de genre chez les jeunes de manière ouverte et transparente, et de favoriser une approche modérée, diversifiée et non militante. Les études démontrent que rejeter les jeunes qui se questionnent sur leur genre, nier leur expérience, ou suggérer qu'ils ne seraient plus aimés et soutenus suite à une transition, peut avoir un impact négatif sur leur santé mentale. Une transition hâtive peut également s'avérer néfaste pour les jeunes, et de plus en plus d'exemples de ces cas sont documentés. Nous sommes en faveur d'un modèle de soin de la santé mentale basé sur la science, où les jeunes qui se questionnent sont soutenus et aidés, où ceux qui désistent/détransitionnent sont soutenus et protégés, où les traitements médicaux sont perçus comme étant de dernier recours, et pas comme une mesure de premier recours sans conséquence.