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Etat des lieux

dans le monde...

...et en Suisse

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Le sentiment d'inadéquation profond qu’une personne peut ressentir entre son sexe et le genre dans lequel elle se reconnaît peut être très douloureux.

 

Historiquement, le petit nombre d'enfants présentant une dysphorie de genre était principalement constitué d'hommes prépubères. Depuis ces dernières années, on constate une très forte augmentation du nombre d'adolescentes de sexe féminin orientées vers des cliniques spécialisées dans le traitement de la dysphorie de genre. Beaucoup d'entre elles n'ont pas d'antécédents significatifs de dysphorie de genre dans l'enfance et un certain nombre souffrent de problèmes

de santé mentale comorbides et de troubles du développement neurologique tels que l'autisme (ASD) et le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (ADHD).

 

Les raisons de ces changements ne sont pas suffisamment étudiées et restent mal comprises. Si certains mettent cette augmentation sur le seul compte d’une plus grande tolérance sociétale ayant libéré la parole, d’autres évoquent l’influence des réseaux sociaux et la couverture non critique du phénomène par les médias, le proactivisme trans, et les implications de l’idéologie de genre qui infuse de plus en plus la société. 

S’agissant de l’accompagnement et de la prise en charge des personnes et en particulier des jeunes en questionnement de genre, on observe depuis une dizaine d’années une évolution vers une "affirmation" automatique de la vision que l'individu a de lui-même en tant que transsexuel. Outre la transition sociale, cela peut rapidement déboucher sur l’administration de bloqueurs de croissance, d’hormones de l’autre sexe, pour aboutir bien souvent à des interventions chirurgicales particulièrement invasives (ablation des seins, des testicules, de l’utérus, implantations mammaires, etc.).

Cette approche s’oppose aux psychothérapies exploratoires, aussi désignées par l’appellation

« thérapies d’attente vigilante », qui consistent à offrir à l’enfant un encadrement psychothérapeutique, parfois soutenu sur plusieurs années, qui l’aideront à découvrir les causes de son mal-être, sans jamais toutefois exclure la possibilité de recourir ensuite à une intervention médicale. Cet accompagnement reconnaît le changement développemental comme une partie intrinsèque de l'enfance et de l'adolescence. Il tient aussi compte du fait qu'environ 80%* des enfants souffrant de DG se réconcilient avec leur sexe biologique après l’adolescence.

*Ristori J, Steensma TD. Gender dysphoria in childhood. Int Rev Psychiatry.2016.

Jusqu'à ces dernières années, les interventions médicales visant à transitionner vers le sexe désiré étaient principalement réservées aux adultes ayant de longs antécédents de dysphorie. Cependant, en Europe occidentale, en Amérique du Nord et en Australie, les interventions hormonales et chirurgicales deviennent de plus en plus la première ligne de traitement pour les adolescents et les jeunes adultes atteints de dysphorie de genre, y compris ceux dont l'apparition est relativement récente.

 

Diverses études ont fait état des bénéfices de la transition médicale sur le bien-être et la qualité de vie des personnes souffrant de dysphorie de genre. Toutefois de récentes méta-études, notamment celle menée en 2020, par le National Institute for Health and Care Excellence (NICE) du Royaume-Uni relèvent que toutes les études évaluées présentaient des résultats d'un degré de certitude "très faible" et étaient sujettes à des biais et à des facteurs de confusion. Le rapport intermédiaire de l'évaluation indépendante des services pédiatriques du genre par la dr. Hilary Cass (2022) vient de confirmer ces réserves.

 

Un argument soulevé pour soutenir le bienfait de la transition sociale et/ou médicale est que peu de personnes regrettent leur transition. Certaines personnes évoquent le chiffre de 1%. A ce jour, aucune étude n’est en mesure de corroborer ce chiffre qui est mis en question par des associations et personnes de plus en plus nombreuses à faire connaître publiquement leur « désistement » ou leur « détransition. ». Une étude récente remet ce pourcentage en question. Le fil « detrans » de Reddit compte aujourd’hui plus de 50'000 membres.

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En Suisse...

Aujourd’hui à Genève et en Suisse, l’accompagnement des jeunes en questionnement de genre et de leurs proches s’inscrit dans un cadre médical et associatif essentiellement pro-affirmatif, au détriment des approches de psychothérapies exploratoires.

Alors que de nombreux pays se sont lancés depuis quelques années dans la collecte d'informations factuelles afin de mieux comprendre l'explosion des cas de dysphorie de genre et afin d'apporter aux personnes concernées des traitements sûrs et adaptés, très peu de données statistiques sont actuellement disponibles en Suisse. En 2023, l'AMQG a obtenu les données officielles de l'Office fédéral de la statistique sur le nombre de chirurgies de "changement de sexe" entre 2016 et 2021. Les statistiques sur le nombre de mineurs qui consultent, et sont médicalisés, ne sont pas connues, ainsi que le nombre de jeunes ayant cessé leur transition.

 

Un des objectifs de l'AMQG consiste précisément à appeler les pouvoirs publics à collecter des données établies sur des faits et à les rendre publiques. Signez notre appel au respect du principe de précaution.

Quelle est la situation en Suisse? 

Quel est le nombre de désistements et de détransitions?

Combien de jeunes reçoivent des bloqueurs de puberté? 

Combien de jeunes subissent des chirurgies de réassignation?

Quelles informations sont communiquées sur les risques à court, moyen et long termes ?

Comment les risques sont-ils intégrés dans les décisions concernant les traitements ?

Pourquoi tant de filles commencent soudainement à s'identifier en tant que garçons?

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