A l'international
Devant la suspicion de graves lacunes et contradictions scientifiques, plusieurs pays ont tout récemment tiré la sonnette d’alarme et mis un coup de frein sec aux législations autorisant ces pratiques :
Depuis 2020, le nombre de médecins, de sociétés médicales et de services de santé nationaux à s'être distancés de l'approche de la WPATH ne cesse de croître. 2024 voit se multiplier les voix critiques à l’encontre de pratiques médicales singulières, au motif qu’elles violent le respect du principe de précaution
Cinq pays européens prônent désormais officiellement une approche mesurée des questionnements de genre chez les jeunes et se distancent des principes de l'approche trans-affirmative:
· Royaume-Uni (EN) décembre 2024. Maintien indéfini de l’interdiction des bloqueurs de puberté.
· Angleterre (EN) –avril 2024/octobre 2022 - Ecosse, Pays de Galles (EN) décembre 2024/avril 2024 (suite à un examen systématique des preuves – rapport Cass)
· Danemark (DN) (traduction française) - juillet 2023
· Norvège (NW) (traduction française) - mars 2023
· Suède (EN) - février 2022 (suite à un examen systématique des preuves)
· Finlande (EN) - juin 2021 (suite à un examen systématique des preuves)
Dans d'autres pays, ce sont des sociétés médicales, des groupements de médecins ou encore des parlementaires qui dénoncent publiquement des violations manifestes de la déontologie médicale et appellent à mettre fin aux traitements hormonaux et chirurgicaux sur les jeunes et à aborder la transition sociale avec prudence.
· Australie (EN) – novembre 2024
· Suisse (FR/DE) – août 2024
· Allemagne (DE) - mai 2024
· France (FR) - février 2022 - mai 2024
· Hollande (EN) - mars 2024
· Belgique (FR) - juin 2023
· Italie (I) (traduction française) - janvier 2023
· Slovaquie (SL) (traduction française) - mars 2023
· Espagne (SP) (traduction française) - 2021
Le revirement des services de santé nationaux NHS britanniques a été immédiat dès la publication le 10 avril du très attendu Rapport Cass, l'audit le plus fouillé jamais diligenté sur les traitements dits d'"affirmation du genre", accompagné de neuf examens systématiques des preuves, qui a rendu un verdict clair: les traitements proposés aux mineurs reposent sur des "fondations chancelantes". Le rapport soutient la thèse de la contagion sociale comme facteur expliquant l'explosion du nombre de jeunes en questionnement et met en garde contre la transition sociale qui tend à enfermer le jeune dans une identité.
Le 27 avril, ESCAP, la Société européenne de psychiatrie de l'enfance et l'adolescence a émis une opinion sévère de quatre pages sur la question des traitements des jeunes qui se déclarent de l'autre sexe. Invitant à la prudence, "l'ESCAP appelle les prestataires de soins de santé à ne pas promouvoir des traitements expérimentaux et inutilement invasifs dont les effets psychosociaux ne sont pas prouvés et, par conséquent, à adhérer au principe «primum-nil-nocere» (d'abord, ne pas nuire).". Leur branche suisse SSPPEA s’est ralliée à la prise de position d’ESCAP.
· Outre atlantique, où le sujet se règle politiquement et en justice, en janvier 2025, le gouvernement fédéral a interdit par décret présidentiel tout traitements hormonaux et chirurgicaux de « genre » aux moins de 19 ans. 26 Etats américains avaient déjà interdit ou strictement encadré la médicalisation des mineurs qui se déclarent du sexe opposé.
· Et en Australie, en janvier 2025, la province du Queensland est la première à émettre un moratoire sur les traitements hormonaux pour mineurs, dans l’attente des résultats d’un audit.