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Octobre 2021, la Fédération genevoise des Associations LGBT a adressé une lettre ouverte à l'AMQG.
Nous y répondons ici.
Genève, le 8 octobre 2021
Le 7 octobre, la Fédération genevoise des Associations LGBT a publié une
lettre ouverte adressée à notre Association. Nous y répondons ci-après.
Nous sommes en accord sur le fait que les jeunes souffrant de dysphorie de genre méritent un accompagnement de qualité, basé sur des preuves médicales impartiales et actualisées.
En revanche, nous contestons qu’il y ait « consensus scientifique » sur le sujet. En effet, vous omettez de mentionner que de nombreuses études récentes prouvent qu'il y a des controverses[1] fondamentales, la dernière[2] en date provenant de la Vice-présidente et d’une membre du Comité de l’Association mondiale des professionnels de la santé transgenre (WPATH), à laquelle vous vous référez. Ces deux éminents médecins transgenres lancent l’alerte sur la prise en charge médicale de jeunes sans diagnostic approfondi. Leurs préoccupations rejoignent celles que nous avons adressées en août dernier à EPATH, le pendant européen de la WPATH, dans une lettre cosignée par 22 autres associations dans le monde (représentant des milliers de personnes concernées en tant que jeunes ayant souffert de dysphorie de genre, parents, médecins et membres de la communauté LGBT). Nos questions[3] [4] à ces spécialistes sont restées sans réponse.
Etant donné le caractère grave des décisions à prendre et la nature irréversible des traitements médicaux préconisés, il est essentiel qu’en amont des réponses irréfutables à ces questions puissent être apportées, sans pressions idéologiques.
Dans l’intervalle, primum non nocere.
AMQG – membre de Genspect International
We’re not just speaking for a few. We speak for thousands
[1] Site AMQG.ch, questions et controverses internationales
[2] “top trans doctors blow the whistle on sloppy care”, 04.10.2021, article d’Abigail Shrier (journaliste freelance du World Street Journal, autrice d’ “Irreversible damage, the transgender craze seducing our daughters”, livre de l’année 2020, The Economist)
[3] Une alliance de 23 associations de 13 pays interpelle les spécialistes européens de la santé transgenre (EPATH).